Les flashs back

Publié le par PaulineMaela-Jestin.over-blog.com

Voilà 3 semaines que je suis rentrée, et cela fait déjà 2 semaines que je tente de me motiver pour écrire un dernier article sur le Mexique. J'ai mis le temps à me motiver, parce qu'écrire ce dernier article signifie pour moi mettre un mot fin sur cette magnifique expérience que j'ai vécu. Cela signifie qu'il faut que j'écris ces souvenirs que j'ai au coin de ma tête et que j'aimerai un peu garder pour moi, parce que je sens qu'au fil des jours j'oublie ces petits détails qui ont donné forme a ce voyage. Je sais qu'il faut que je vous raconte Guadalajara et Morelia parce que se sont de magnifiques villes, mais quelques part ca me fait un pincement au coeur de faire tout ca parce que je sais que je retournerai pas dans ces villes avant longtemps, voire jamais.

 

A Morelia il y a eu cette belle rencontre avec ma famille lointaine. Ceux sont des mexicains qui ne parlent pas un mot de français, je les ai vu pour la première fois lors de ce week end, et j'ai vécu chez eux le temps de ces deux jours. La première impression que j'ai eu en arrivant à Morelia c'est que c'est une ville qui ressemble énormément aux villes européennes, notamment à Bordeaux pour le coté cossue. Il y a beaucoup de parcs et de places, quelques rues sont pavées, et c'est une ville très riche culturellement, elle a en effet été le berceau de l'indépendance mexicaine, il y a de nombreux musés, des écoles d'art et les habitants de Morelia sont fiers de la culture de Michoacan (Etat dans lequel se trouve Morelia) et la célèbrent.IMG00368-20120414-1208.jpg

Dans des restaurants il y a des familles qui viennent danser sur une scène avec un masque de vieillard et une canne, des vétements blancs brodés de couleurs et des sandales noires qu'ils claquent contre la scène. Les danseurs sont en général de la même famille, et la tradition de la danse se transmet de père en fils. Cela fait beaucoup de bruit, et ca n'est pas forcément l'idéal pour manger au restaurant, mais de toute façon tous les restaurants mexicains sont bruillants, je vous donnerai plus de détails plus bas. J'ai donc assisté a cette représentation le 1er soir dans un restaurant dans lequelle j'étais avec Carlos (le beau fère de mon cousin) et sa femme Mar. J'ai dormi dans la chambre de leur adorable petite fille de 5 ans, Hana. Et il s'avère que la réputation de l'enfant rois et chouchouté au Mexique est vraie, la chambre de Hana est remplie de jouets, de poupée, de barbie, et le salon est en partie occupé par une voiture cabriolée Barbie.

Le lendemain matin je suis allée avec Mar en ville pour prendre un petit déjeuner et visiter des musées. J'ai vu les fresques murales représentant Morelos, l'un des père du Mexique indépendant, l'artisanant du Michoacan, l'histoire de l'Etat avant et depuis son indépendance.

IMG00373-20120414-1251.jpgSur la grande place de Morelia, nous avons vu des danseurs en costume traditionnel féter la pèche du poisson du lac de patzcuaro qui se trouve non loin de là. J'aime parce que au Mexique il y a toujours des manifestations culturelles, et les gens prénent le temps de les voir, de les écouter. Mais avec Mar nous n'avons pas pu rester longtemps car il faisait une telle chaleur que j'avais peu de prendre une insolation.

 

Pendant ce week end là, j’ai fait la connaissance des tantes argentines de Mar, qui étaient venues elles aussi passées des vacances. Le Mexique m’a ouvert les yeux sur l’importance de la famille. Là bas pas de vouvoiement avec la belle famille, il n’y a que des « Tia ! » « Carlito ! » tout ca en criant le plus fort possible car si les mexicains sont bruyants, les argentins le sont 3 fois plus. Pour les enfants se sont des « mi amor », « mi vida », « mi corazon », « guapa », chose que je n’ai jamais entendu de la part de mes grandes tantes. Et moi-même quand leurs amis leur demandaient qui était la « blanche » qui était avec eux, ils répondaient tout simplement que j’étais leur cousine venue de France, comme si pour eux c’était tout naturel de m’intégrer dans leur famille. Et cela m’a réellement fait chaud au cœur.

 IMG00412-20120415-1232.jpg

N’ayant pas eu ma famille de France a venir me voir au Mexique, ca m’a touché de pouvoir quand même passer un moment en famille. J’ai profité d’être dans cette région pour faire quelques courses pour mes cadeaux souvenirs, comme le Mezcal et la salsa roja extra picante achetés pour mon père, ainsi que des tissus et des caramels achetés pour ma mère.

C’est difficile de mettre des mots sur les émotions que j’ai ressenti en rencontrant ces personnes, parce que à peine je venais d’intégrer qu’on était un peu de la même famille, déjà je les quittais pour probablement ne jamais les revoir.

 

Après mon week end à Morelia j’ai eu mes derniers exams et j’ai entamé mes 3 semaines de vacances qui sont passés à une vitesse folle. Déjà avec ma colocataire Marion, on a passé de nombreux soirs de la 1ere semaine à sortir car pour elle c’était sa dernière semaine à Léon et de colocation avec moi. 385602_3409239763156_1634846111_2586475_952431032_n.jpgPour la petite anecdote, ca nous a valu d’être arrêté par les transitos pour ivresse sur la voie publique, mais là je crois que j’ai fait le coup de Trafalgar de ma vie. Je leur ai expliqué que étant étrangères et nouvelles habitantes de cette ville, nous avions mangé un plat typique mexicain très pimenté, et du coup nous avions la célèbre turista et qu’il fallait nous laisser partir parce qu’il était urgent qu’on aille aux toilettes. Je ne sais pas si ils en ont cru un mot, mais en tout cas ca les a bien fait rire et ils nous ont laissé rentré chez nous.

Je me suis aussi claquée la clavicule cette semaine parce que à trop danser avec mon amie Ixchel, mon épaule à claqué. Ce que j’aimais particulièrement là bas, c’est que je pouvais faire n’importe quoi, monter sur les tables, danser sur les banquettes, faire le show en dansant au milieu de la piste, ou danser avec les serveurs et vigiles, les gens riaient, mais je n’ai jamais sentie de méchanceté, ou alors je m’en foutais. Là bas j’étais vraiment à l’aise, comme à la maison.IMG00452-20120422-0008

 

Le texte est long, je me relie pour voir les fautes d’orthographes, et je suis frustrée parce que je ne réussis pas à montrer combien c’était bien, combien j’aimais être réveillé tôt le matin à cause de la chaleur. J’aimais quand j’allais à la superette « Extra » et que la gérante venait nous dire bonjour en nous sérant fort dans ces bras et quand son beau fils me demandait dès qu’il me voyait entrer si je voulais la carte saludo pour appeler mes proches en France. Ca me manque de ne plus croiser notre portier Emiliano qui avait en tout et pour tout 2 chemises, qui était sourd comme un pot et qui regardait sa petite télé à plein volume. Ca me manque de plus insulter la vieille en bas de chez moi qui criait tout le temps et de me moquer des mexicains qui écoutaient la banda à fond dans leurs voitures tunées. Ca me manque de ne plus m’habiller en tshirt short et tong, de ne plus faire de doigts ou d’insulter les pauvres mecs qui nous sifflaient ou klaxonnaient et de plus prendre leur bus de blédard qui passaient quand ils voulaient.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article